samedi 12 juin 2010

Trail Faverges 2010

Pour le second trail de la saison direction le pays de Faverges. Un trail de 28 km avec 1600 m de dénivelé positif (et donc autant en dénivelé négatif).
Nous partons le matin du 11 juin en direction de la Savoie afin d'aller retirer le dossard. Après une halte à Chambéry pour acheter des manchons de contention et des produits diététiques pour la course, nous arrivons à Faverges tout près du lac d'Annecy et retirons le dossard (numéro 886) et le lot offert au participant : Un cuissard technique de superbe qualité. Nous allons ensuite à Albertville ou nous avons réservé une chambre d'hôtel. Anecdotiquement nous y assisterons à une bien piètre performance des « bleus » pour leur premier match de la coupe du monde 2010.
Le matin de la course, debout à 6 h30. Il faut être dans l'aire de départ à 8 h 15. Après une bonne douche pour se réveiller, en guise de petit déjeuné je mange une grosse barre chocolatée contenant tous les ingrédients énergétiques remplaçants un bon petit déjeuner copieux mais beaucoup plus digeste. Puis je prépare mon sac avant de partir : j'ai bien retenu la leçon du trail de Malpassant. Remplissage du camelback, remplissage des poches latérales avec les gels ...etc ; puis nous partons. Nous sommes dans les temps. Arrivé à Faverges il me reste une demi-heure pour finir de me préparer. Je m'échauffe pendant 15-20 minutes puis nous prenons la direction de la ligne de départ. Première impression ? Complètement différente de celle du Malpassant à Voglans. Est-ce dû au fait que cette course est inscrite au programme du Trail Tour Nationale, en tout cas tout le monde à l'air ultra motivé et très affuté. Une fois passé le portique ou les bénévoles activent les puces de chronométrage contenues dans les dossards il ne reste plus qu'à attendre que l'on nous libère. A l'initiative des pompiers de Paris venus faire le trail, un mini feu d'artifice avec jeu de fumigène est réalisé juste devant la ligne de départ : génial merci à eux ça fait monter l'ambiance. Puis la sirène retenti, le départ est donné.
Je pars prudemment car le parcours est plus long et avec plus de dénivelé que le 2 mai. Nous sortons de Faverges et nous engageons sur des sentiers dans les bois qui ont pour effet de nous mettre tous en file indienne. Quasi impossible de doubler sinon en bousculant un peu tous le monde. Comme mon seul objectif aujourd'hui n'est pas de claquer une performance mais de me défoncer un peu la caisse et surtout de finir ça ne me dérange pas. Je suis donc le rythme de celui qui me précède. La météo est très moyenne. Il ne pleut pas mais le plafond nuageux est très bas et je pense que l'on ne va pas voir le soleil tout de suite. Au moins nous n'allons pas trop souffrir de la chaleur. Dans cette première partie qui doit nous mener au ravitaillement au km 9, il y a de temps en temps de courte descente salvatrice ou des passages sur des pistes forestières qui permettent de gagner quelques places mais aussi d'en perdre, alors en fin de compte le bénéfice au niveau classement est discutable ou de toute manière négligeable. Comme toujours bien que n'ayant rien à jouer au vue de notre position dans le peloton il y a toujours une ou deux personnes qui râle un petit peu dès lors qu'ils ne peuvent pas doubler !!!Ce n'est pas bien grave j'ai déjà compris par le passé que en général ces gens là on les retrouves à moitié à l'agonie sur le bord des sentiers un peu plus loin. J'arrive au ravitaillement qui se trouve à la station de montagne de la Sambuy ou je prends le temps de récupérer quelques secondes. J'y retrouve Marie et Ylona qui s'ont monté en bus jusque la pour m' encourager. On échange quelques mots puis je repars sur une large piste carrossable. Le ravitaillement est commun aux deux courses (28 et 42 km). On repart donc avec des coureurs du maratrail partis une heure plus tôt mais ayant pris un autre parcours jusque là. Cette seconde partie de montée qui doit nous mener au point le plus haut de l'épreuve sera beaucoup plus difficile pour moi. Moins de gaz comme si j'avais le moteur bridé. Nous sommes maintenant dans les nuages et on voit à peine jusqu'à 20 mètres. Bon, pour la beauté du paysage on repassera, dommage !!! La lassitude commence à s'installer : pas bon du tout !!! Je retrouve un petit peu le moral grâce à un coureur avec qui je plaisante un peu. Enfin j'arrive au sommet. Les muscles commence à ce durcir sérieusement, j'en profite donc pour faire quelques étirements avant d'entamer la descente. Une bénévole posté là me propose du sel voyant que je redoutais les débuts de crampes : j'acceptais et en profitais pour la féliciter pour le superbe boulot des bénévoles.
Le début de la descente est assez technique, le sol est assez glissant et la visibilité ne s'améliore pas. Je ne me lance pas tête baissée mais prend le temps de s'habituer au nouveau rythme. De plus la descente est longue. Je commence à accélérer de plus en plus mais au bout de quelque km des crampes commencent à apparaitre. Ce n'est pas encore bien méchants elles viennent et passe rapidement mais il faut que je gère un petit peu si je ne veux pas que cela devienne un calvaire sur la fin, du coup j'essaye de maintenir un rythme le plus régulier possible. Le sentier est assez piégeux et plusieurs coureurs glissent devant moi. Pour moi jusque là tout va bien mais je garde les yeux bien ouvert. Plus l'on rentre profondément dans la forêt plus le sentier devient roulant, il y a juste quelques mares de boue par ci par là, et un effondrement partiel du sentier à un moment qui aura obligé les organisateurs à tendre une corde pour aider et donc pour la sécurité. Je fini la descente en pas trop mauvais état en doublant plusieurs participants. Lorsque je rentre dans Faverges je ne m'attendais pas du tout à voir autant de monde nous encourager. Particulièrement dans le parc dans lequel se situe l'arrivée. A environ 40 m de la ligne d'arrivée je vois Ylona qui court vers moi sur le bord du chemin, je la prend par la main et nous finissons ensemble sous l'arche de l'arrivée.
Le classement (394e) sur presque 650, et le temps mis (un petit peu moins de 4h) ne sont qu'anecdotique. Je suis bien content de l'avoir fini. Je suis toujours en phase d'apprentissage sur ce type d'épreuve, et sur la gestion de l'effort. Il faut que j'affine ma façon de m'entrainer : pas facile de passer d'entrainement de footballeur à celui de coureur de fond.
Superbe parcours (tout du moins au niveau des sentiers parce que au niveau du paysage, c'est difficile de ce faire une idée avec le peu de visibilité que l'on avait), avec un petit bémol sur une partie de la montée après le ravitaillement. La piste carrossable est petit peu longue. 
Superbe travail aussi des bénévoles, que l'on à retrouvé vraiment tout au long du parcours et qui ne sont vraiment pas avares d'encouragement. Superbe ambiance.
Bravo les bénévoles, merci les pompiers de Paris et à l'année prochaine....
Prochain rendez-vous le 04 juillet pour le trail de l'Alpe du grand serre.
 les photos:
  
surprise d'avant départ (merci les pompiers de Paris):
Le départ:


point de ravitaillement a la Sambuy 1155m:
   
le départ du ravito:

l'arrivée:
  
la première féminine du trail 28: Stéphanie Duc:
Ludovic Pommeret: l'extraterrestre du maratrail:
 
Les enfants du plus petit au plus grand aiment accompagner leur papa (ou maman) sur la ligne d'arrivée:
 
L'arrivée de Cyril (très attendue):
    
Les résultats:

 resultat trail28

Quelques photos du site du trail faverges odlo où apparait Cyril:
   

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